IMA4 2017/2018 P4

De Wiki de Projets IMA
Révision datée du 14 février 2018 à 16:09 par Aviscogl (discussion | contributions) (Choix techniques : matériel et logiciel)


Développement d'un module d'énergie pour Internet des Objets

Présentation générale

Description

Notre sujet est le suivant :

Les objets connectés sont en plein essor. Une des limitations à l'usage généralisés de ces nouvelles technologies est leur faible autonomie énergétique. En effet, il n'est pas imaginable de maintenir régulièrement les batteries d'un grand nombre d'objets dispersés dans l'environnement et parfois inaccessibles.

Pour augmenter la durée de vie des objets connectés, il est nécessaire de disposer de sources d'énergie compactes et performantes. Nous proposons de :

  • développer une source d'énergie composée d'une batterie et d'un supercondensateur
  • tester l'autonomie énergétique sur des scénarii "réalistes"
  • adjoindre une source de récupération d'énergie (solaire, magnétique, ...).


Le but de notre projet, comme le décrit assez bien son titre et l'explication ci-dessus, est de concevoir un module permettant le rechargement d'objets intelligents. Pour expliquer rapidement notre projet, il s'agit de permettre à un objet connecté (consommant peu de puissance) de pouvoir être complètement autonome en énergie. Afin de réaliser ce projet, nous allons développer un module composé d'un module solaire, d'une batterie et d'un super-condensateur qui permettra d'alimenter en continu l'objet connecté (un capteur par exemple) et d'utiliser soit le panneau solaire, soit le super-condensateur soit la batterie en fonction des demandes en énergie de l'objet. Bien évidemment il sera possible d'allier plusieurs de ces sources d'énergie en cas de demande importante d'énergie (importante par rapport au capteur).

Objectifs

  • Développer une source d'énergie composée d'une batterie et d'un super-condensateur ;
  • Tester l'autonomie énergétique sur des scénarii "réalistes" ;
  • Adjoindre une source de récupération d'énergie (solaire, magnétique, ...).
  • Déterminer les niveaux de puissances nécessaires
  • Déterminer quand utiliser une source d’énergie ou une autre ou les deux

Analyse du projet

Positionnement par rapport à l'existant

Concernant notre positionnement par rapport à l'existant, nous pouvons dire que notre projet est tout aussi intéressant et audacieux que ceux de nos concurrents. En effet, à défaut d'équiper ce module d'alimentation sur un appareil bien précis le plus rapidement possible, notre module est, contrairement aux autres, adaptable en fonction des capteurs car de très nombreux capteurs nécessitent plus ou moins le même niveau de puissance pour fonctionner et nous pouvons, grâce aux 3 sources d'alimentations, gérer les différences de puissance et alimenter de très nombreux capteurs.

Analyse du premier concurrent

L’idée de rendre un capteur autonome en énergie étant une idée assez récente, notre projet possède assez peu de concurrents directs. Néanmoins il existe tout de même des projets ayant le même but. Le premier projet que nous allons présenter ici est un projet du consortium de recherche Guardian Angels. Ce consortium possède 28 partenaires du projet parmi lesquels figurent des laboratoires de recherche publics (CNRS, CEA, Cambridge…) et des laboratoires industriels ( ST Micro, Thales, IBM ou Intel). Leur but est de mettre au point des nouvelles générations de capteurs autonomes sans fils. Pour mettre au point ces capteurs, ils ont décidé d’intégrer dans un même dispositif le capteur, le processeur et la mémoire pour traiter les données recueillies, le système de communication sans fil et enfin la source d’énergie pour alimenter l’ensemble. Pour ce dernier point, ils devront travailler sur le développement de technologies photovoltaïques ou des batteries souples et plates pour stocker durablement de faibles quantités d’énergie ainsi que la conception de récupérateurs thermoélectriques ou piézoélectriques, capables de convertir les variations de température ou des vibrations issues de l’environnement en courant électrique.

Analyse du second concurrent

Le travail présenté ici a été réalisé dans le cadre du projet de recherche SACER (Système Autonome Communicant Embarqué en Réseau). Il s’agit d’un projet du Pôle de Compétitivité Mondial Aerospace Valley financé par le Fonds Unique Interministériel et OSEO. Le porteur du projet est la société Datus Sud-Ouest. Les partenaires sont Airbus, Cril Technology, Delta Technologies Sud-Ouest, Epsilon Ingenierie, Intespace et le LAAS-CNRS. L’objectif est de développer « un système autonome multicapteur par réseau sans fil pour acquérir des données physiques (ex. température, pression, vibration), faire (sic) des traitements locaux, les mémoriser et les transmettre de façon sécurisée au système maître ». Il est prévu de développer un prototype opérationnel pour valider les concepts du système SACER et tester les technologies proposées. Le projet a démarré en 2007 pour une durée de quatre ans. Le domaine d’application est double : il s’agit d’instrumenter d’une part (Intespace) des satellites dans le cadre de tests dans des « simulateurs d’espace », et d’autre part (Airbus) des avions lors d’essais en vol.

Scénario d'usage du produit ou du concept envisagé

Ce projet est très intéressant car il est fort possible que des entreprises l'utilisent ou l'utiliseront dans les années à venir. En effet, imaginons qu'un capteur si situe dans un endroit très difficile d'accès comme dans le désert. Il est donc impossible ou très compliqué d'alimenter ce dernier à cause des conditions climatiques rudes mais aussi de son isolement géographique. Il est donc nécessaire de pouvoir alimenter, d'une manière ou d'une autre ce capteur afin qu'il puisse fonctionner correctement. Nous proposons donc d'équiper ce capteur de notre module d'alimentation qui permettra de l'alimenter en continu et d'utiliser l'énergie solaire (très présente dans les zones citées) afin de recharger soit le super-condensateur et/ou la batterie au même moment. Bien évidemment le module solaire est également connecté au capteur et peut donc servir d'alimentation lorsque ce dernier n'utilise pas beaucoup de puissance. En effet, notre module solaire, même exposé au soleil ne pourra pas sortir une très grande quantité d'énergie et ne peut donc pas être l'unique composant à alimenter le capteur. Le but de notre module est, de gérer la demande en énergie, d'allier les différentes sources d'énergies afin de transmettre celle nécessaire à son bon fonctionnement. Illustrons ceci avec l'exemple suivant : le capteur reçoit une requête TCP/IP, il sera obligé d'y répondre et cette réponse nécessitera beaucoup d'énergie. L'idée est donc d'utiliser l'énergie produite par le module solaire ainsi que l'énergie stocké dans la batterie et le super-condensateur pour l'alimenter. Une fois cette requête terminée, le super-condensateur ou la batterie peut continuer de l'alimenter pendant que le panneau solaire recharge le second module non utilisé.

Réponse à la question difficile

Notre question difficile portait sur le fait de bien cerner notre projet sur la façon d'utiliser le module car celle-ci n'était pas assez précise. En effet, il faut choisir un capteur et se baser sur sa consommation de puissance afin de pouvoir fixer une plage de fonctionnement sur laquelle nous travaillerons avec notre module. Il nous faut également savoir dans quelle(s) circonstance(s) et comment est ce que nous voulons gérer l'alimentation simultanée de deux sources.

Nous avons donc décidé que le panneau solaire serait la pour uniquement recharger la batterie et le super-condensateur et donc le "capteur" sera alimenté par ces 2 derniers. De plus nous avons fixer la tension d'alimentation du capteur à 3.3V (tension universelle) et une intensité de quelques milli-ampères ou dizaine de milli-ampères. Ceci nous permet donc de fixer une tension provenant du panneau solaire (grâce au MPPT) à environs 5V (pour avoir 3.3V en entrée du capteur après les pertes.)

Préparation du projet

Cahier des charges

Le cahier des charges n'est pas très précis, ce qui nous donne beaucoup de liberté et donc par conséquent des décisions importantes et réfléchies à prendre. En effet, le but du projet est de permettre à un "capteur" (sous entendu un ensemble d'équipements) d'être indépendant énergétiquement. Pour ce faire, nous devons utiliser un module solaire, un super-condensateur ainsi qu'une batterie (à dimensionner durant le projet). Il nous également était imposer une tension comprise entre 3 et 5 V ainsi que quelques dizaines de milli-ampères à la sortie de l'équipement afin de pouvoir alimenter correctement le "capteur".

On comprends donc que la détermination de la taille de la carte ainsi que son contenu est libre et nécessite par conséquent une justification précise pour toutes les décisions prises.

Choix techniques : matériel et logiciel

L'objectif de notre projet étant de réaliser une carte, nous aurions pu utiliser des logiciels de simulation pour vérifier que les différents chemins d'énergies de la carte sont corrects. Cependant, comme nous utilisons des composants éléctroniques déja fait nous ne pouvons pas réaliser les simulations de la carte avec un logiciels comme Pspice. Nous allons donc determminer les différentes courants et tensions presents sur chacun des chemins d'énergie afin d'adapter au mieux les composants à utiliser. nous routerons ensuite la carte grâce aux dimensions des composants données dans les datasheets afin de ne pas avoir d'erreurs lors du perçage puis nous les souderons. Nous utiliserons donc un seul logiciel pour le routage des composants (surement kicad ou Altium).

Concernant le choix du matériel nous allons utiliser ceci :

  • 1 Module solaire
  • 1 Batterie
  • 1 Convertisseur Boost
  • 2 Diode de Schottky de redressement
  • 1 Convertisseur Buck-Boost
  • 2 Supercondensateur 2,7V - 50F
  • 10 Jumpers
  • 1 Module MPPT
  • 20 Pin connection mâle
  • 10 Transistor npn commandé en tension






Grâce à nos recherches, nous sommes arrivés à determiner la tension d'entrée (supérieure à 5V en cas de pertes) nécessaire au systeme ainsi que sa tension de sortie (3-5V).

Suite à ça nous avons pu commencer à chercher les composants nécessaires pour alimenter la batterie et le super-condensateur (à déterminer également). Nous avons donc trouvé la batterie que nous allons utiliser. Cette dernière est une batterie rechargeable composée de 3 cellules de 1.2V, ce qu'il lui fait une tension à ses bornes de 3.6V. Notre choix s'est porté sur cette batterie pour plusieurs raisons. Tout d'abord, cette batterie est en Nickel Metal Hybride (Ni-MH), ce qui fait d'elle une batterie très robuste et donc pratique pour notre utilisation. Nous rappelons que notre système est destiné à être utilisé dans des endroits difficiles d'accès et où la météo est très dure d'où la nécessité d'avoir des composants supportant de fortes chaleurs.


Temperature


Comme l'on peut voir ci-dessus, notre batterie est capable de se charger et de se décharger même à des températures très élevées. Malheureusement, lorsqu'il s'agit de températures très basses, elle n'est pas utilisable. En effet, il est impossible de charger la batterie à des températures négatives.

La seconde raison pour laquelle nous avons choisit cette batterie est


Explication panneau solaire à finir

Afin d'avoir le meilleur rendement possible et donc les meilleurs performances possible, nous avons décidé de contrôler le premier convertisseur à l'aide d'un MPPT (Maximum Power Point Tracking) .Bien sûr pour effectuer cette commande, un microcontrôleur est indispensable. Pour choisir un microcontrôleur, nous avons défini un certain nombre de critères tels que : un fonctionnement aux températures extrêmes, un composant CMS, une faible consommation, la facilité de mise en œuvre, la présence d’un module de conversion analogique-numérique avec une bonne résolution pour réaliser les mesures nécessaires et la génération directe d’un signal PWM. Nous avons comparé les différents types de microcontrôleur PIC proposé par Microchip à cause de leur simplicité d'utilisation ainsi que et leur efficacité. Nous avons choisi le PIC18F1220 pour notre application car il correspondait bien aux critères définis ci-dessus.

Suite à ça nous avons décidé de mettre une diode de Schottky a l'entrée du premier hacheur parallèle afin d'éviter le retour du courant dans le panneau solaire. l'une des caractéristique de la diode de Schottky est :


Diode


Comme on peut le constater, la diode est capable de dissiper une puissance de 350mW. Nous devons donc faire en sorte que le courant issue du panneau solaire (qui rentre dans la diode) multiplié par la tension aux bornes de cette diode soit inférieur à 350mW (P=U*I). Ici notre panneau solaire sort au maximum un courant de 100mA et donc la différence de tension au borne de la diode doit être inférieure à 3.5V ce qui est le cas ici. En effet, en faisant la loi des mailles nous obtenons une tension de l'ordre de 0.5V (dépend de la tension fournis par le panneau solaire).

Pour le choix du premier convertisseur Boost (hacheur élévateur),

Liste des tâches à effectuer

Etape 1 :

Dimensionnement de la carte à l'aide de documents scientifiques.

Etape 2 :

Réalisation de la carte en CMS (avec quelques composants traversants).

Etape 3 :

Début des tests. Amélioration et correction des problèmes.

Etape 4 :

Finalisation du projet.

Calendrier prévisionnel

Réalisation du Projet

Feuille d'heures

Tâche Prélude Heures S1 Heures S2 Heures S3 Heures S4 Heures S5 Heures S6 Heures S7 Heures S8 Heures S9 Heures S10 Total
Wiki 2 1 1 2 4
Analyse du projet 3 7 6 5
Dimensionnement de la carte 2 3 4
Réalisation + tests


Analyse du projet

Lors de cette première semaine de projet, nous avons commencé par faire des recherches sur internet avoir d'avoir plus d'informations sur le fonctionnement des modules de nos concurrents et de nous en inspirer. Nous sommes donc parvenu un trouver un projet très similaire au nôtre. Il s'agit d'une thèse réalisée par madame Dariga Meekhun dont le projet est : "Réalisation d'un système de conversion et de gestion de l'énergie d’un système photovoltaïque pour l’alimentation des réseaux de capteurs sans fil autonomes pour l’application aéronautique ".

Suite à la lecture rapide du rapport de thèse(présent dans la bibliographie), nous avons trouvé une architecture ressemblant sur quelques point à ce que nous devons faire. L'architecture est la suivant :


Architecture module


Comme on peut remarquer ici, le panneau solaire charge les supercondensateurs et l’accumulateur. Ils alimentent le nœud du réseau de capteurs sans fil en passant par un régulateur Buck-Boost délivrant en sortie une tension de 3.3V. Quand la tension aux bornes des supercondensateurs descend en dessous de 1,53 V, un multiplexeur change la voie qui permet d’alimenter le réseau des capteurs sans fil par l’accumulateur. Un convertisseur Boost est utilisé pour élever la tension du panneau solaire afin de continuer à charger les supercondensateurs lorsque l’éclairement diminue. Cela permet de charger les supercondensateurs et les accumulateurs à leur maximum sans tenir compte de l’intensité lumineuse du soleil. Pour ce système, les composants électroniques utilisés sont autoalimentés soit par le panneau photovoltaïque, soit par la batterie ou les supercondensateurs ce qui signifie qu’ils ne nécessitent aucune alimentation externe.

Dimensionnement de la carte

Réalisation

Tests

Documents Rendus

Bibliographie

  • Data-sheet