IMA3/IMA4 2020/2022 P3
Sommaire
PRESENTATION DU SUJET
L’objectif de ce projet est de réaliser de A à Z un drone et de mettre en œuvre une solution pour le commander par wifi.
Notre équipe est composée de 4 étudiants en 4ème année de la spécialité « Systèmes embarqués » qui sont : Niels Godbert, Léo Poumaer, Rémi Brachot, Lucas Postollec et Louise Maës.
Nous espérons que ce projet nous permettre de pouvoir mettre en application les savoir-faire acquis pendant notre formation, et ainsi pouvoir développer de nouveaux acquis grâce à ce travail en groupe.
QU'EST-CE QU'UN DRONE ?
Introduction
Les drones sont des aéronefs autonomes qui ont la particularité de ne pas nécessiter de présence humaine à bord. Cependant, leurs utilisations la plus répandue n’est que semi-autonome, ils restent majoritairement pilotés manuellement à distance par commande numérique.
Utilisés aussi bien en tant que loisir que dans le milieu professionnel et militaire, on observe une popularité qui ne cesse de croître depuis plusieurs années. Que ça soit pour la photographie afin de filmer des plans autrement impossibles, pour des relevés de terrain ou encore pour la sécurité et pour le bâtiment, les drones deviennent un outil de travail unique et de plus en plus indispensable dans certaines professions.
Durant ce projet, nous allons nous intéresser plus précisément sur les quadrirotors (ou quadricoptères), une catégorie bien précise de drones.
Le quadrirotor se démarque du fait de sa voilure tournante comportant quatre rotors et quatre hélices pour sa sustentation contrairement à d’autres types de drones où le nombre d’hélice peut aller jusqu’à huit. Les rotors les plus populaires sont placés aux extrémités d'une croix, cependant d’autres variétés de cadres existent (en “H”, en “X”, en “T”...etc).
Ici, nous allons réaliser un drone quadrirotors en "X".
Composition
L’architecture d’un quadrirotor est épurée, la conception du drone est un compromis entre légèreté, résistance et performance.
Son châssis central comporte le contrôleur de vol (un microcontrôleur et des capteurs), une batterie et 4 bras avec au bout, les hélices mises en rotations par des moteurs commandés par le microcontrôleur.
La différence entre les nombreux modèles va se faire sur la matière du châssis et des hélices ainsi que leurs tailles, la capacité de la batterie, la vitesse maximale, la distance de contrôle, la portée des différents capteurs et la caméra embarquée. Le choix est très vaste et, avec une demande croissante, le prix baisse de plus en plus ce qui rend cette technologie accessible au grand public.
Principe de fonctionnement
Afin de comprendre le fonctionnement d’un drone, il est important de définir les trois axes de rotation sur lesquels le drone va se déplacer :
L’axe des x, dit axe de roulis, qui correspond au mouvement de bascule de gauche à droite.
L’axe des y, dit axe de tangage, qui correspond au mouvement de bascule d’avant en arrière.
L’axe des z, dit axe de lacet, qui correspond à la rotation sur lui-même.
On observe deux positions possibles pour le drone dans son repère ; lorsque les hélices sont parallèles au sol, elles génèrent une force perpendiculaire qui permet au drone de s’élever dans les airs. Lorsque celles-ci sont inclinées, elles permettent au drone de se déplacer dans une direction.
On peut alors établir le tableau suivant :
CAHIER DES CHARGES
Objectifs
Le but de notre projet est de concevoir un drone dans son intégralité, ce qui inclut : la modélisation d’un circuit imprimé et de la partie électronique, la réalisation du châssis, la modélisation et programmation informatique du système de contrôle qui permettra la communication avec le drone.
Finalement, une fois tous ces éléments réalisés, le drone devra être capable de voler selon les bons vouloirs de son pilote.
Cependant, l'année dernière, nous avons hérité du drone des anciens SE4. Notre objectif était alors de faire voler leur drone. Nous avons constaté que le câblage était à refaire et que les pieds de leur drone n'étaient pas assez solides. Nous avons donc, refabriqué des pieds, revu son câblage et donc soudé quelques fils.
Description fonctionnelle des besoins
Afin d’atteindre notre but de concevoir un drone; voici ce qui doit être mis en place :
Niveau matériel :
La conception (ou l’achat) d’un châssis capable de résister aux chocs, de supporter le poids de la batterie, et bien évidemment conçu de manière à simplifier l'ensemble des branchements électriques entre les différentes parties du drone.
La documentation et la choix des matériaux pour les différentes parties du châssis.
La documentation et le choix sur le dimensionnement des pièces électroniques/électromécaniques (moteurs, contrôleurs de moteurs, contrôleur de vol, carte mère, capteurs) et autres pièces indispensable (hélices par exemple).
Niveau informatique :
La communication entre le drone et un téléphone, un ordinateur ou une télécommande via le wifi (nous pensons essayer de créer une application dédiée à cet effet, via AppInventor).
La modélisation, la programmation de parcours pour vérifier le fonctionnement du drone.
Niveau Automatique/Commande :
Le drone doit pouvoir monter, descendre, se déplacer latéralement et pivoter sur lui-même (axe de lacet).
Le drone devra répondre aux instructions du pilote de manière rapide et précise.
Le drone doit être en mesure de voler correctement et jusqu’à une distance suffisamment grande entre lui-même et le pilote.
Le drone doit être stable, même face aux intempéries (vent par exemple) .
Les servomoteurs doivent être parfaitement synchronisés pour garantir la stabilité.
Limites du projet
Les objectifs que nous nous sommes fixés au début du projet ont évolué. En effet, nous avions prévu de réaliser un drone de A à Z, en codant son programme et en le chargeant nous-même sur notre carte préalablement designée par nos soins. Cependant, nous n'avions pas encore eu conscience de la difficulté de ce que nous voulions entreprendre. De plus, nous avons également revu à la baisse notre volonté d'apporter une amélioration à notre projet. Les équipements que nous pouvons ajouter au drone restent malgré tout très couteux.
De plus, d’autres limites de notre projet nous sont apparues, par exemple les contraintes financières et matérielles. En effet, certains matériaux dont nous connaissons les caractéristiques avantageuses dans la conception d’un drone sont plutôt coûteux, à savoir le carbone pour le châssis ou alors des matériaux peut-être trop lourds comme le bois.
Nous devons aussi prendre en compte l’installation d’une batterie : comment recharger le drone ? Est-ce trop lourd ? Quelle est l’autonomie ?
La météo et les potentiels obstacles doivent être pris en compte par le pilote.
TRAVAIL REALISE
Choix du matériau
Avant tout, le choix du matériau est très important pour un drone : il faut qu’il soit ni trop lourd ni trop rigide. En effet, le cadre du drone va devoir supporter toutes les vibrations que va générer le drone, il faut donc un matériau pas trop déformable afin que celui-ci reste stable et ne se détériore pas. Même si le carbone semble être idéal, il reste une solution très coûteuse. En compromis, l’alliance entre le bois et le plastique est ce qui nous semblait le plus conforme : le bois forme un châssis solide et rigide, tandis que pour les pieds le plastique résisterait aux vibrations et à l'atterrissage de l’engin.
En réalité, le bois est à proscrire et mieux vaut le remplacer par de l’aluminium, très léger et très rigide.
Les hélices
Comme pour le cadre, les hélices définissent la fonction que l’on veut donner à notre drone. Il en existe de tailles, de formes et de matériaux différents.
Plus les hélices ont de pales, plus elles consomment d’énergie et donc, par conséquent, la consommation du drone est plus importante. Les hélices en plastique sont de très bonnes candidates et rivalisent avec celles en carbone, beaucoup plus chères. Mais au-delà du matériau, la longueur et le pas de celles-ci jouent un rôle important dans la fonction de notre drone.
Une hélice dite longue va tourner moins rapidement qu’une hélice dite courte, mais sa capacité de portance sera, bien évidemment, plus importante au vu de sa taille. Elle apporte aussi, plus de stabilité. Contrairement à la taille de l’hélice, un pas élevé implique une faible portance et une vitesse de rotation maximale limitée.
On peut alors établir un tableau récapitulatif des effets de la taille des hélices :
CONCLUSION
Enfin dans cette partie nous allons élaborer un bilan sur plusieurs points concernant notre drone, à savoir; l'aspect financier, le temps qu'il nous a fallu pour effectuer ce projet, mais aussi l'aboutissement de notre projet. Nous allons également ouvrir la réflexion sur l'aspect commerciale de notre solution.
- Bilan financier
- Bilan temporel
- Bilan technique
- Que faudrait-il changer? Comment?