IMA4 2018/2019 P63 : Différence entre versions
(→Semaine 2) |
(→Réalisation du Projet) |
||
Ligne 199 : | Ligne 199 : | ||
Nous avons également demandé une license Altium pour la suite de ce projet.<br> | Nous avons également demandé une license Altium pour la suite de ce projet.<br> | ||
L'objectif de la semaine prochaine est donc de discuter avec nos encadrants pour finaliser notre schematic, et alors commencer la partie routage.<br> | L'objectif de la semaine prochaine est donc de discuter avec nos encadrants pour finaliser notre schematic, et alors commencer la partie routage.<br> | ||
+ | {{Clr}} | ||
+ | <br> | ||
+ | ==Semaine 3== | ||
− | + | ==Semaine 4== | |
=Documents Rendus= | =Documents Rendus= |
Version du 25 janvier 2019 à 14:25
Sommaire
Présentation générale
Etudiants : Victor Lorthios, Juliette Obled
Encadrants : Alexandre Boé, Xavier Redon, Thomas Vantroys
Description
Ce projet consiste à modéliser la consommation d'un capteur de pollution.
Ce système sera composé d'un ATMEGA ainsi que d'un capteur de particules, un capteur de température/humidité, une carte SD et un système Bluetooth pour transmettre les données.
Objectifs
Dans un premier temps, nous allons travailler avec une carte Arduino afin de pouvoir facilement tester les différents capteur et commencer à étudier leur consommation en énergie. Nous allons ensuite réaliser un système embarqué composé d'un ATMEGA, des deux capteurs, d'un système de transmission de données bluetooth et d'un système stockage des données via une carte sd. Ainsi on aura un prototype composé uniquement des fonctionnalités nécessaire. Cela permettra de ne pas fausser nos mesures car l'Arduino comporte des ports et des fonctionnalités supplémentaires qui risqueraient de consommer plus que nécessaire.
Depuis ce capteur il faudra alors faire l'étude de la consommation énergétique des différents composants, en particulier celle du capteur de particules qui est en théorie la plus élevée.
Enfin, on pourra tester quelles sont les meilleures manières d'utiliser les composants pour trouver leur consommation d'énergie minimale (capteur en route, en veille ou éteint quand on ne l'utilise pas). Cela sera fonction de variables telle que la période entre la prise de données notamment. On étudiera notamment les différentes manières de mettre en veille un capteur, la consommation au redémarrage, etc.
Le but final est donc d'établir un modèle, pouvant déterminer à l'avance l'autonomie du circuit. L'Idéal étant d'avoir un système consommant le moins d'énergie possible.
Analyse du projet
Positionnement par rapport à l'existant
La pollution est un enjeu sanitaire majeur. En effet, les polluants atmosphériques sont à l'origine de nombreux décès en France et dans le monde (48000 victimes en France selon l'agence de santé publique).
Pour réduire et éviter les endroits où la pollution est la plus dense, il est très intéressant de pouvoir analyser la présence de ces particules fines.
Ces dernières années, de nombreux moyens ont été mis en oeuvre pour surveiller la pollution. On retrouve par exemple de nombreux objets connectés composés de capteurs capables de mesurer la qualité de l'air. Ces objets permettent notamment de sensibiliser la population à ce problème.
Analyse du premier concurrent
Flow est un objet de 12,5cm de haut et 4cm de large permettant d'analyser la pollution de l'air en temps réel. En appuyant sur un bouton, on peut relever la concentration des principaux polluants dans l'air.
Ce capteur est commercialisé par l'entreprise française Plume Labs, fondée en 2014 dans le but d'améliorer notre quotidien face à la pollution.
Le résultat s'affiche directement sur l'objet, par l'allumage de leds : une couleur sombre correspond à un taux de pollution élevé et une couleur claire un air sain. Les résultats peuvent également être transmis via bluetooth sur le téléphone afin d'être affichés sur l'application Air Report. Cette application est composée d'une carte permettant de géolocaliser le téléphone et ainsi représenter le taux de pollution de chaque endroit de la ville. Toutes les personnes utilisant Flow peuvent donc contribuer à améliorer cette carte. Ce capteur permet donc d'évaluer ses parcours dans la ville, et inciter les gens à passer par des endroits plus sains. Il est également utilisable dans la maison. L'application propose aussi des "bulletins météo" concernant la qualité de l'air des jours à venir et annoncer les pics de pollution.
Etant si petit, résistant (fait d'acier) et ne pesant que 70g, Flow est transportable partout. Le capteur se recharge facilement sur ordinateur ou secteur grâce à un câble USB-C vers USB, et est supposé avoir une autonomie de 24h.
Ce capteur est donc très avancé mais coûte tout de même 179euros.
Nous pouvons nous positionner par rapport à cet objet en espérant atteindre une fiabilité de nos mesures pour une autonomie supérieure à une journée, à moindre coût.
Analyse du second concurrent
Pollutrack est un système du mesure de pollution de l'air installé sur des véhicules électriques appartenants à Enedis. Il permet de mesurer la pollution près du trafic dans des grandes villes telles que Paris ou Lille. Plus de 300 capteurs mobiles Pollutrack sont utilisés en complément de stations qui mesurent en temps réel la quantité de particules nocives dans l'air. Le dispositif permet de récupérer un très grand nombre de mesures. Grâce à ces mesures, il est possible de comparer le niveau de pollution d'une rue à l'autre ,d'un quartier à l'autre et d'ainsi repérer les zones de concentration de la pollution.
Scénario d'usage du produit ou du concept envisagé
L'utilisation de ce capteur sera la suivante : on imagine une personne voulant évaluer le taux de pollution dans l'air à but professionnel ou non. Grâce à ce capteur connecté via Bluetooth sur le téléphone, les données peuvent être transmises à intervalle régulier, ou stockées sur la carte SD pour être envoyées plus tard (si problème de réseau ou autre).
L'utilisateur voulant faire de nombreuses mesures dans plusieurs zones géographiques, il a besoin que le capteur ait une consommation énergétique faible pour être utilisé le plus longtemps possible. On pourrait même penser à quelqu'un souhaitant réaliser une cartographie du taux de pollution d'une ville. Il a alors besoin de faire énormément de mesures (il peut les avoir en temps réel sur son téléphone) mais surtout de faire des relevés assez longtemps pour que la cartographie soit fiable (pas de mesures trop espacées dans le temps). D'où la nécessité d'avoir un système dont on connait la consommation énergétique.
Grâce à nos recherches, nous pourrons donc assurer l'autonomie de ce capteur simplifié.
Le capteur peut également être utilisé de manière fixe dans une usine par exemple, provoquant une alarme si la pollution dans l'air est trop élevée. Nos modélisations permettraient à l'entreprise de connaître combien de temps le capteur serait utilisable et donc estimer le moment de la journée le plus propice pour effectuer des mesures.
Réponse à la question difficile
- Quelle est la fréquence optimale de récupération des valeurs de particules en fonction des usages ?
le site https://www.airparif.asso.fr/ mesure et cartographie précisément la pollution de Paris et de son agglomération en temps réel.
L'ensemble de leurs données permettent de produire une carte avec au mieux une résolution de 10 mètres par mesure.
En prenant l'exemple d'un piéton marchant à la vitesse de 4 km/h il faudrait une mesure toutes les 9 secondes pour avoir une résolution de 10 mètres.
Si on prend le cas d'un cycliste roulant à la vitesse de 20km/h il faudrait une mesure toutes les deux secondes pour atteindre une résolution de 10m.
Dans le cas où le capteur serait fixe avec une mesure toutes les deux minutes paraît suffisante.
- Comment tester un maximum de configuration des différentes fonctions pour déterminer la consommation énergétique et estimer la durée de vie finale ?
Nous testerons les différentes configurations sur la carte Arduino. Cela nous permettra de pouvoir changer facilement les câblages (pas de soudures, etc).
Les tests se feront grâce au code d'un ancien thésard qui nous permettrons d'estimer la consommation énergétique du système.
Nous étudierons les possibilités suivantes
- Mise en veille du capteur (utilisation de la broche enable)
- Coupure de l'alimentation du capteur (utilisation d'un transistor pour commander l'état du capteur)
- Mode sleep du microcontrôleur
Une fois la meilleure configuration trouvée nous réaliserons la carte pour avoir la consommation exacte et ainsi pouvoir déterminer l'autonomie de la carte.
Préparation du projet
Cahier des charges
Etudiants : Victor Lorthios, Juliette Obled
Encadrants : Alexandre Boé, Xavier Redon, Thomas Vantroys
Éventuels Clients : personne lambda désireuse de connaître le taux pollution de l'air qu'elle respire
Sujet
Modéliser la consommation énergétique d'un capteur de pollution simplifié.
Objectifs
Dans un premier temps il faudra réaliser un capteur simplifié de pollution sur une Arduino, depuis différents composants (capteur d'humidité/température et capteur de particules). Depuis ce système on pourra alors récupérer le taux de pollution de l'air de manière périodique (grâce au module bluetooth et à la carte SD). Nous verrons alors le temps de réponse de notre système (si il est lent ou rapide à s'adapter dans un environnement instable, etc) pour en déduire sur quelle période de relevés se baser.
Dans un second temps, des configurations seront testées pour déterminer la meilleure manière - énergétiquement parlant - de relever le taux de pollution : Comme expliqué dans la question difficile, nous verrons notamment différents moyens de mettre en veille notre capteur entre les relevés.
Nous retiendrons alors la meilleure configuration à notre usage pour réaliser le capteur de pollution depuis un microcontrôleur, afin de limiter au mieux toute consommation énergétique superflue.
Enfin, nous pourrons étudier la réelle consommation de notre système et en tirer un modèle, afin d'être capable d'annoncer la "durer de vie" du capteur selon l'utilisation retenue.
Choix techniques : matériel et logiciel
Matériel nécessaire
- Carte Arduino UNO
Disponible sur : https://fr.farnell.com/arduino/a000066/arduino-uno-carte-d-eval/dp/2075382?st=arduino%20uno
- ATMEGA328p
- Disponible sur : https://fr.farnell.com/microchip/atmega328p-au/micro-8-bits-avr-32k-flash-32tqfp/dp/1715486?st=atmega%20328p
- BreadBoard
- Disponible sur : https://fr.farnell.com/mcm/21-18936/carte-de-prototypage-55-x-83-mm/dp/2855018?st=breadboard
- Quartz de 16MHz
- Disponible sur : https://fr.farnell.com/txc/9b-16-000maaj-b/xtal-16-000mhz-18pf-hc-49s/dp/1842216?st=quartz%2016MHz
- Capteur de température/humidité DHT11
- Disponible sur :https://fr.farnell.com/df-robot/dfr0067/capteur-humidite-de-temperature/dp/2946103?ost=dht11&krypto=nSAe3xUmYzn82Ba3MCmTb1xsIQwIwLm0Wug77jAEBmRR8c0u9aORPwbEXUzZkgEOkW9FWrot%2FD2G1fauIEdT2%2FLQpj%2FbWYyeehmGw6cPJouYreHMHIL5EcUCZ7dGiBBrtP9Pztes%2BFTSfnidMZNl%2BV2bmfUdjVN%2Ffd%2BfpCvmWmC2Pa6oc8NiPYtnwD9DHagkFXRCFgLeICUjhLO0CrI5O7YSEu8GSaIH61z3l8yfWPvGhER3Egx5AGiiDDaA%2BvLuSgGqia%2F4qpn0eOM86V%2F84%2FqRn1SizGCoHhSdWeZMJ81ZzxrqmZnpz5A1t9UiWlqGESOur8dThEJ4SYF1DYqqFpYhDtchRQn6bk%2BeaDYBdbXrGYsKcSoVUPPgX4lBqxs1BUvNI49Bk7GpBIi1ViHtneYL%2BMRj7QyfDp9iWIw9Qe8pxdpcFFdqxlO%2B78PffaFHNseBt0aCCBSgXM0ai%2FKz%2BQ%3D%3D&ddkey=https%3Afr-FR%2FElement14_France%2Fsearch
- Site à retenir : https://www.carnetdumaker.net/articles/utiliser-un-capteur-de-temperature-et-dhumidite-dht11-dht22-avec-une-carte-arduino-genuino/
- Capteur de particules PM2.5 - SEN0177 (avec son adaptateur) (x3)
- Disponible sur : https://eu.mouser.com/ProductDetail/DFRobot/SEN0177?qs=%2fha2pyFadug0jBbcL1AeO5xbZZKOlHL5GOQhx8mcyvg%3d
- Site à retenir : https://www.dfrobot.com/wiki/index.php/PM2.5_laser_dust_sensor_SKU:SEN0177
- Carte SD 16Go
- Disponible sur : https://www.gotronic.fr/art-carte-micro-sd-16-gb-21521.htm
- Shield Bluetooth
- https://www.gotronic.fr/art-module-bluetooth-hc05-26097.htm
- FTDI
- Module USB
- Condensateur 20 pF (x2)
- Condensateur 100 nF
- Résistances 10kOhm
- Fils
Logiciels
Nous utiliserons le logiciel IDE Arduino pour le code de l'arduino puis Altium pour réaliser notre carte électronique
Liste des tâches à effectuer
Capteur de pollution depuis une Arduino
- correctement câbler les composants
- écrire un code pour en retirer des valeurs correspondants à un taux de pollution
- récupérer ces valeurs depuis 1) la carte SD 2) le module bluetooth
Etudes des valeurs reçues
- déduire des valeurs reçues des courbes correspondant au taux de pollution dans l'air en fonction du temps (notamment en environnement instable où l'on change brutalement le taux de particules dans l'air)
- déterminer depuis ces courbes et depuis nos espérances (de la question difficile n°1) une période pour relever le taux de pollution
Tests de différentes configurations
Comme il est important de minimiser la consommation énergétique de notre système, nous rechercherons une mise en veille optimale de notre système, sans que cela ne gène le relevé.
Nous testerons donc différentes configurations comme expliqué à la question difficile n°2.
- mise en veille du capteur (utilisation de la broche enable)
- coupure de l'alimentation du capteur (utilisation d'un transistor)
- mode sleep du microcontrôleur
Système optimisé
Conscient que l'arduino peut consommer plus que seulement ce dont les capteurs auraient besoin, nous allons dans une deuxième partie réaliser le système depuis un ATMEGA avec la configuration retenue.
- réalisation de la carte électronique
- code et essais pour étudier la cohérence des relevés par rapport aux anciens
Modélisation de la consommation finale de notre système
Depuis le programme d'un thésard polytech, de la même manière que pour les tests de mise en veille, nous étudierons la consommation de notre capteur pour en tirer un modèle et ainsi déterminer combien de temps il peut être utilisé.
Pour aller plus loin
Si jamais nous réussissons à faire toutes ces tâches avec succès, pourquoi pas tester une autre utilisation (automobiliste, etc) avec donc une autre période pour les relevés et peut-être une autre configuration pour la mise en veille.
Il pourrait également être intéressant de réussir à se géolocaliser pour plus facilement exploiter les données de ce capteur simplifié.
Calendrier prévisionnel
Réalisation du Projet
Feuille d'heures
Tâche | Prélude | Heures S1 | Heures S2 | Heures S3 | Heures S4 | Heures S5 | Heures S6 | Heures S7 | Heures S8 | Heures S9 | Heures S10 | Total |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Analyse du projet | 0 |
Prologue
Semaine 1
Lors de ces premières séances, nous avons commencé à réaliser le PCB sur Altium de la carte représentant notre capteur de pollution. Au cours de ce travail, nous nous sommes donc rendus compte qu'il fallait revoir notre liste de matériel, qui est incomplète. Nous aimerions finir le schéma électrique des capteurs associés à l'Arduino ainsi que la représentation Altium du microcontrôleur avec les autres composants d'ici les prochaines séances, afin d'avoir rapidement une liste de matériel fixe et éventuellement pouvoir demander une vérification de notre schéma Altium pour ensuite démarrer la partie Routage de la carte.
Nous avons également trouvé du code disponible pour l'utilisation des capteurs.
Semaine 2
Une grosse partie du schematic a été terminée.
Il comporte un atmega328p. Pour son bon fonctionnement, il possède un reset, un quartz et un module ICSP. Pour ce faire, nous avons utilisé le schematic d'une Arduino UNO disponible sur le site d'Arduino.
Il est connecté à un FTDI FT232RL pour pouvoir téléverser facilement le code depuis l'ordinateur sans avoir besoin d'utiliser un atmega16u2. Il y a donc avec ce FTDI un module USB. Nous nous sommes inspirés de ce site pour câbler correctement notre circuit.
Enfin, nous avons ajouté des header correspondant respectivement au capteur de particules et au capteur de température/humidité. Comme on peut le constater sur la capture d'écran ci-dessous, le capteur de particules est connecté à un transistor. Cela nous servira pour pouvoir commander la mise en veille du capteur.
Nous avons décidé des valeurs de résistance et de capacité selon les datasheet des modules et selon les calculs ci-contre.
Il nous reste maintenant à inclure un module bluetooth et SD pour que notre capteur soit complet. Nous devons également voir avec un des encadrants l'utilisation du capteur de particules. En effet, ce capteur peut donner de grandes variations de valeurs, d'où la nécessité d'utiliser plusieurs capteurs (nous en avons demandé 3) pour avoir une valeur moyenne. Ainsi, nous devons discuter de la mise en place d'un ou de trois transistors pour notre utilisation.
Nous avons également demandé une license Altium pour la suite de ce projet.
L'objectif de la semaine prochaine est donc de discuter avec nos encadrants pour finaliser notre schematic, et alors commencer la partie routage.
Modèle:Clr